Pages

mercredi 16 novembre 2011

La croix du Golgotha Picnic

La question est toujours la même : ou doit s’arrêter la liberté d’expression. La récente ordonnance du tribunal administratif de Toulouse rejette la requête en référé de l’AGRIF pour l’interdiction du spectacle « Golgotha picnic » en s’appuyant justement sur la défense de la liberté d’expression.
Certains diront qu’il faut interdire l’expression qui provoque un vif sentiment d’agression même lorsque la limite, pas toujours très claire, de la loi n’est pas franchie avec des propos insultants, diffamatoires,  incitant au meurtre ou à la violence.
D’autres mettront en avant la liberté d’expression telle que l’a définie la jurisprudence de la cour européenne :
«La liberté d'expression vaut non seulement pour les « informations » ou « idées » accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent : ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l'esprit d'ouverture sans lesquels, il n'est pas de « société démocratique ». »