Aujourd’hui 9 mai, l’Europe est à l’honneur. En souvenir de la déclaration du démocrate-chrétien Robert Schuman, alors ministre des affaires étrangères, prononcé le 9 mai 1950, c’est la journée de l’Europe. L’occasion pour moi de relire avec vous cette déclaration fondatrice et de partager mes réflexions d’Européen convaincu.
L’Europe, garante de la paix
Au lendemain de la Seconde guerre
mondiale, l’équilibre de l’Europe qui a vu se succéder en moins d’un siècle
trois conflits armés (1870, 1914 et 1939) est encore fragile. Schuman insiste
d’emblée dans sa déclaration sur la garantie qu’apportera une Europe
unie : la paix.
Il est notable que le premier
projet concret (la mise en commun de la production de charbon et d’acier) soit
ancré dans des « régions longtemps
vouées à la fabrication des armes de guerre dont elles ont été les plus
constantes victimes ». Liés économiquement, les pays n’auront plus
intérêt à entrer dans des guerres fratricides.
Respectons la souveraineté des états
Plutôt qu’un carcan de
réglementations absurdes et néfastes à des pans entiers de notre économie, je
crois qu’il y a une autre voie pour être pleinement européen. Nous avons en
commun nos racines judéo-chrétiennes mais chaque nation a ses particularités,
ses richesses, qu’elle entend, à juste titre, protéger. L’Union européenne ne
doit pas signer la fin de la souveraineté des nations. Un seul exemple :
chaque état doit pouvoir décider de sa politique en ce qui concerne la famille.
Libérons le génie européen
Le point de départ de la
communauté européenne était très concret et concernait un secteur industriel
clef de l’époque. Nous devons de nouveau investir dans des projets communs
d’envergure, comme nous l’avons fait par le passé avec Europol, Airbus, Ariane
espace ou encore Erasmus. Créons des échanges et des innovations qui nous
positionnent, en tant qu’Européens, face aux autres grandes puissances
mondiales.
La lecture de la déclaration de
Schuman nous montre combien l’Union européenne, telle qu’elle existe
aujourd’hui, est hélas loin de l’esprit du projet initial. Je porte, avec le PCD, une vision de l’Europe des
nations, très éloignée de la concurrence effrénée et de l’ultra-libéralisme qui
caractérise l’UE. Relançons le chantier
d’une Europe des projets !
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