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mardi 9 mai 2017

67 ans après, pour une Europe des projets

Aujourd’hui 9 mai, l’Europe est à l’honneur. En souvenir de la déclaration du démocrate-chrétien Robert Schuman, alors ministre des affaires étrangères, prononcé le 9 mai 1950, c’est la journée de l’Europe. L’occasion pour moi de relire avec vous cette déclaration fondatrice et de partager mes réflexions d’Européen convaincu.


L’Europe, garante de la paix

Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, l’équilibre de l’Europe qui a vu se succéder en moins d’un siècle trois conflits armés (1870, 1914 et 1939) est encore fragile. Schuman insiste d’emblée dans sa déclaration sur la garantie qu’apportera une Europe unie : la paix.
Il est notable que le premier projet concret (la mise en commun de la production de charbon et d’acier) soit ancré dans des « régions longtemps vouées à la fabrication des armes de guerre dont elles ont été les plus constantes victimes ». Liés économiquement, les pays n’auront plus intérêt à entrer dans des guerres fratricides.

Respectons la souveraineté des états

Plutôt qu’un carcan de réglementations absurdes et néfastes à des pans entiers de notre économie, je crois qu’il y a une autre voie pour être pleinement européen. Nous avons en commun nos racines judéo-chrétiennes mais chaque nation a ses particularités, ses richesses, qu’elle entend, à juste titre, protéger. L’Union européenne ne doit pas signer la fin de la souveraineté des nations. Un seul exemple : chaque état doit pouvoir décider de sa politique en ce qui concerne la famille.

Libérons le génie européen

Le point de départ de la communauté européenne était très concret et concernait un secteur industriel clef de l’époque. Nous devons de nouveau investir dans des projets communs d’envergure, comme nous l’avons fait par le passé avec Europol, Airbus, Ariane espace ou encore Erasmus. Créons des échanges et des innovations qui nous positionnent, en tant qu’Européens, face aux autres grandes puissances mondiales.


La lecture de la déclaration de Schuman nous montre combien l’Union européenne, telle qu’elle existe aujourd’hui, est hélas loin de l’esprit du projet initial. Je porte, avec le PCD, une vision de l’Europe des nations, très éloignée de la concurrence effrénée et de l’ultra-libéralisme qui caractérise l’UE.  Relançons le chantier d’une Europe des projets !

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