Bonjour,
Je voudrais aujourd’hui vous
parler de santé. Le constat dans notre pays est alarmant. Nous manquons de
médecins généralistes et de spécialistes aussi. Nos urgences sont débordées. Les
personnes dépendantes ont du mal à trouver des aides à domiciles ou à payer un
séjour en maison de retraite… Et nous devons trouver des solutions tout en
dépensant moins… Face à cette situation, voici mes propositions.
Pour faire respecter l’égalité de
traitement des territoires, il faut encourager les médecins à s’installer dans les
territoires en manque de praticiens, par exemple en facilitant l’installation
de cabinets regroupant plusieurs médecins.
Pour permettre aux urgences de mieux
fonctionner, il faut favoriser l’embauche de personnels hospitaliers et engager
un travail de réflexion sur l’accueil des patients et la sécurité des
personnels. C’est un chantier urgent, par exemple au regard des conditions de
travail éprouvantes des urgentistes de l’hôpital Victor Dupouy à Argenteuil.
Avec le vieillissement de la population, il
y a de forts besoins dans le secteur de l’aide à domicile des personnes âgées,
besoins qui ne sont pas pourvus. Il faut davantage former à l’aide à domicile
dédiée à nos séniors et faciliter les rencontres entre les professionnels et
les familles.
Un sujet de santé me semble
particulièrement urgent à traiter à Argenteuil et à Bezons : l’obésité. La
ville d’Argenteuil remporte la triste palme du
taux d’obésité le plus élevé parmi les villes de plus de 100 000 habitants. Quant
au diabète (souvent lié aux problèmes d’obésité), c’est dans le bassin
d’Argenteuil-Bezons que l’on dénombre le plus de patients traités dans le Val
d’Oise.
Face à une offre locale nombreuse de
fast-food en tous genres qui favorise la malbouffe, il faut informer et éduquer
à la nutrition. Parce que l’obésité, c’est aussi, et peut-être d’abord, un
problème d’éducation des parents et des enfants.
Nous sommes tous conscients de la nécessité
de faire des économies. C’est pourquoi il faut lutter contre la fraude à la
sécurité sociale estimée à un milliard d’euros fin 2016 !
Un seul exemple, celui du Subutex,
médicament de substitution à l’héroïne, qui fait l’objet de trafics. Pour ce
produit, comme pour d’autres, il faudrait en limiter le remboursement à un
plafond de prescription défini par un collège d’experts : on ne rembourse
que ce qu’il est raisonnable de prescrire, limitant ainsi les abus.
La santé est un secteur qui mérite des
investissements prioritaires : pour le bien-être de tous mais aussi pour
un cercle économique vertueux. Bien gérer les budgets (investir et sanctionner
la fraude), prévenir les maladies (par l’éducation) et accompagner les plus
fragiles (personnes dépendantes, handicapées), des actions de bon sens pour
Argenteuil-Bezons et pour le pays.
Ensemble pour notre territoire, notre bien
commun.
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