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mardi 11 juillet 2017

Suite aux élections législatives, le maire d’Argenteuil me retire la délégation à la culture

Le maire d'Argenteuil, Georges Mothron, a décidé de me retirer la délégation à la culture au sein du conseil municipal. J'ai pris acte de cette décision. Je la respecte comme étant celle du maire, je ne la considère pas comme juste pour autant.

Les raisons qui ont motivé cette éviction - M. Mothron ne s'en est pas caché - sont liées à ma
candidature aux élections législatives de juin dernier. Lorsque j'ai annoncé au maire d'Argenteuil que je déposais ma candidature avec l’investiture du Parti Chrétien Démocrate (avant de le déclarer à la majorité municipale puis publiquement), il m'a fait savoir son mécontentement et m'a prévenu que ma candidature aurait des conséquences. J'ai expliqué ma démarche : il ne s'agissait nullement de m'opposer à Gilles Savry (candidat investi par Les Républicains) qu'il soutenait mais de porter des convictions alternatives. Car c'est ce qui m'a toujours animé dans mon engagement politique : me battre pour des valeurs et défendre le bien commun. Si j'avais été en quête de pouvoir, il aurait été plus stratégique de servir un clan et viser des places; ce n'est ni ma conception, ni ma pratique de la politique.

C'est ainsi que M. Mothron m'a retiré la délégation à la culture, par un arrêté du 21 juin reçu en sous-préfecture le 27 juin.
Depuis 2014, en collaboration avec les différents services culturels de la ville et les associations, je n'ai compté ni mon temps ni mon énergie pour œuvrer à la culture à Argenteuil, même si nos possibilités d’action étaient très réduites du fait de la situation financière catastrophique de la ville héritée de la précédente équipe municipale. Je ne crois pas avoir démérité, le rayonnement culturel d'Argenteuil est réel et j'ai encore bien des projets et des idées en la matière pour la ville.
Aussi, il n'y a pas d'autre raison à mon éviction que le retour de bâton d'une candidature qui s'inscrivait à la fois en toute légalité et en toute liberté démocratique dans la vie politique locale. Autrement dit, un désaccord d'ordre personnel aboutit à une sanction politique injustifiée et injuste.

Bien sûr, je regrette la décision de M. Mothron. Quand je l'ai interrogé publiquement, à l’occasion du conseil municipal du 30 juin dernier, sur les motivations de sa décision de me retirer ma délégation, le maire n'a tout simplement pas donné de réponse. Reconnaissons qu'en matière de dialogue démocratique, on fait mieux.

J'ai désormais une liberté de parole qui me permet d'exprimer mes divergences avec les décisions du maire. Pourtant, je tiens à faire savoir que je continuerai à participer au conseil municipal dans un esprit constructif, au service des Argenteuillais et dans l'intérêt de la ville, le conseil municipal n'étant pas, à mes yeux, le lieu de règlements de compte personnels.

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